ALCYONE ROUGE invaincu à Pau

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lundi 24 janvier 2011

Pour compenser les carences d'Equidia

sur Equidia, chaîne dédiée aux courses, aucune interview des propriétaires de Berryville, à l'arrivée de la course, juste deux secondes accordées à Jonathan Plougann et à Christophe Pieux.

Pour combler cette carence, je vous livre l'excellent article paru dans La République des Pyrénnées

HIER AU PONT-LONG Plus de 6000 spectateurs pour le 124e Grand prix de Pau Biraben foie gras - prix André Labarrère.
meeting d'hiver
Berryville a réussi dans son entreprise d'imprimer la marque de l'Écurie « Papot » sur le Grand Prix de Pau, même si comme me le confiait Patrick Papot, «Nous ne sommes plus imprimeurs depuis vingt ans mais industriels».
Pour autant, les imprimeurs de programme hippiques n'ont pas fini de saisir des gagnants de la famille rennaise passionnée de courses d'obstacles. Disputé devant un public arrivé en masse peu avant 16 heures, ce 124e Grand Prix est synonyme de séries : passe de trois de l'Écurie Papot, Berryville 2009, Rubi Ball 2010 et à nouveau Berryville cette année. Doublé de l'écurie tête de liste, à l'instar de l'hiver dernier. Treizième gagnant de Grand Prix pour Jacques Ortet qui signe le premier triplé de sa carrière (Berryville - Quick Fire - Alarm Call) dans le Grand Steeple.
Jockey gentleman
« Il gagne d'une classe » nous déclarait Xavier Papot, « en définitive, il s'agit d'un cheval de terrain léger, c'est sur cette surface qu'il s'était classé troisième en plat du Derby de l'Ouest et cette aptitude explique ses difficultés dans les terrains profonds d'Auteuil. » Et son père Patrick d'ajouter : « Nous avons un excellent préparateur, une bonne équipe et un jockey qui est un gentleman : il n'a monté que notre cheval, ne voulant pas prendre de risques sans que nous n'ayons rien demandé !»
Deuxième comme l'an passé, Quick Fire faisait dire à Davy Lesot : « Sur cette longue distance, il ne baisse jamais de pied et il élimine ses concurrents au train. » Troisième en selle sur Alarm Call, Christophe Pieux ne cachait pas sa déception : « Il a déposé les armes au bout de la ligne opposée. Il s'est montré trop allant, quand je l'ai sur le mors il ne va pas au bout. »
Quatrième associé à Orlando Magic, Stéphane Paillard était satisfait : « Il est un ton au-desssous des autres, mais sans avoir son terrain il court bien. »
Cinquième, Or Noir de Somoza n'a jamais fait illusion ne confirmant pas son bon retour au Pont Long.
Premier Grand prix pour Jonathan Plouganou
Jonathan Plouganou enlevait son premier Grand Prix : « Berryville est un grand cheval facile à monter, c'est un grand moment d'émotion. »
D'émotions, la famille Papot n'est pas avare. À peine descendus du podium, Xavier et Patrick se fixaient un nouveau challenge : courir au Japon le Nakayama Jump, la course d'obstacles la mieux dotée au monde jamais gagnée par un sauteur français.

2 commentaires:

eesneu a dit…

Je n'ai même pas eu le temps de féliciter l'écurie... je le fais donc avec un peu de retard ! Victoire et doublé de grand classe avec une note pour Tarakan qui a imprimé un rythme assez sélectif durant le parcours. On attend le Japon avec impatience désormais !!!

Anonyme a dit…

J'ai du mal à comprendre... Quelle perte énorme que ce formidable champion ! Quelle douleur face à sa souffrance, quelle peine j'ai eu, moi, simple turfiste. Et pourtant, seule la victoire compte. Et on passe à autre chose.