L'immense, le merveilleux, le royal Subehargues a tiré sa révérence, avec classe et dignité, comme il faisait toujours.
Il est parti cette nuit, sans souffrances, d'un probable arrêt cardiaque massif, après avoir galopé comme un poulain avec ses copains pour rentrer au box.
Il était unique, il forçait le respect et l'admiration de tout le monde. C'était un prince, un roi, un grand monsieur, un cheval extraordinaire.
C'était un champion au mental d'acier, un gagnant, à mes yeux il était plus fort que Trêve, plus rapide que l'étalon noir de mes bouquins d'enfance, plus impressionnant que Seabiscuit, plus légendaire que Secretariat.
C'était mon cheval, mon ami, mon confident, mon rêve de gosse. Je suis tellement fière d'avoir été sa cavalière, c'était un honneur que je n'aurais pas osé imaginer dans mes rêves les plus fous.
Merci à Delia, des Ecuries de la Vallée, qui me l'a remis sur pieds quand tout semblait perdu il y a trois ans et qui a veillé sur lui même la nuit pendant des mois.
Merci à Stéphanie et Didier, du Haras du Domaine, qui lui ont offert trois années de retraite paradisiaque, des soins, des câlins et des carottes à gogo qui lui ont permis de garder jusqu'au bout une pêche d'enfer.
Merci à Xavier Papot, grand monsieur du monde des courses, qui a pris de ses nouvelles chaque année et qui est venu le voir pendant sa longue convalescence en 2012.
Merci à Serge, si discret mais toujours heureux d'avoir des nouvelles du champion.
Au revoir mon grand, mon très grand ami. Tu étais le cheval d'une vie, et ma vie est désormais bien vide.
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